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Draguignan : Exposition Carnet de bal

Exposition

"Carnet de bal, la mode de Marie-Antoinette à l'impératrice Eugénie (1780-1880)

du 3/02 au 19/04/2023

Chapelle de l'Observance à Draguignan.


Exposition Carnet de bal

La nouvelle exposition de la Chapelle de l’Observance s’intitule Carnet de bal, la mode de Marie-Antoinette à l’impératrice Eugénie (1780-1880).

Serge Liagre, fondateur de la Villa Rosemaine, est le commissaire d’exposition de cette invitation à retracer 100 ans d’esthétique à la française au travers de 35 costumes d’époque et d’une vingtaine de parcours explicatifs.


À découvrir du 3 février au 19 avril.


Serge Liagre et la Villa Rosemaine

Passionné de textiles et de costumes anciens depuis une trentaine d’année, Serge Liagre possède une collection privée composée essentiellement de pièces de mode française, de mode régionale, de boutis, d’indienne française et du Levant, et surtout d’une importante collection de châles cachemire français et indiens.

Cette collection s’est ouverte peu à peu sur les cultures de l’Empire ottoman, de la Perse, de l’Asie centrale (Ikats), de l’Inde et de Chine avec un intérêt spécifique porté sur les techniques d'indiennage et les relations croisées entre la France, les pays du Levant et l'Inde.

En 2009, Serge Liagre décide d'approfondir son expérience de collectionneur en mettant à profit son passé artistique et culturel.

Ses expériences artistiques pluridisciplinaires ont forgé une vision dynamique et ouverte du patrimoine textile qui lui ont permis de travailler sur la conception et l’écriture d’expositions spécialisées sur le costume et la mode.

En 2010, Serge Liagre fonde la "Villa Rosemaine", et afin d'aller plus loin dans sa démarche, il décide d'ouvrir une Galerie entièrement consacrée aux textiles anciens.


Le mot de Serge Liagre, commissaire d’exposition

« Le Carnet de bal, cet intriguant pense-bête destiné à noter l’ordre des danses, mais aussi les rendez-vous, est le fil conducteur de cette exposition qui présente trente-cinq costumes d’époque entre 1780 et 1880. Le carnet de bal pouvait prendre de multiples formes dont celle du carnet intime à répertoire inséré dans un étui en ivoire ou écaille, d’un bijou en broche, se pendre à la châtelaine et même d’un éventail annoté ! Il symbolisait l’avatar des silhouettes dans le temps, et le lien social qu’il créait… En somme, le téléphone portable de l’époque !

Est-ce un prétexte pour étudier les courants de modes ? Assurément oui car l’histoire des silhouettes est aussi celle de l’émancipation féminine à travers les âges, du corsetage à la libération du corps, de la contrainte à la prise de pouvoir.

Cette exposition fait la part belle aux robes à crinoline, les plus extravagantes de l’histoire de la mode, magnifiées dans l’inconscient collectif par Sissi, L’impératrice Elisabeth d’Autriche ou encore par Eugénie de Montijo épouse de Napoléon III. Nous remontons dans le temps jusqu’à l’Ancien Régime, à la période de Marie-Antoinette, qui par son destin tragique exerce toujours un ascendant sur des générations de femmes. L’impératrice Eugénie est l’instigatrice de cette fascination pour les robes de cour du XVIIIe siècle, et les élégantes du Second Empire s’emparent de ces pagodes, soieries, paniers et autres rotondités dignes du siècle des Lumières, pour magnifier leur temps ».

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